Historique

La Société des Études du Lot , a été fondée en 1872 à l’époque de l’essor des premières “sociétés savantes” . Ses fondateurs avaient une ambition :

“… le travail en commun sur les questions qui intéressent la localité et concernent les sciences naturelles, la littérature, l’histoire et les antiquités, à l’exclusion complète et absolue de toutes les questions politiques et religieuses. “

En un mot, elle se propose de faire tout ce qui lui sera possible pour explorer le pays, découvrir et préserver de la destruction tous les objets d’art et tous les documents relatifs à l’histoire du Quercy, rendant hommage aux grands hommes qu’il a produits et diffuser ainsi le goût des sciences, des lettres et des arts. Trente-deux personnes adhérèrent immédiatement à ce programme dont on peut dire qu’il a été scrupuleusement réalisé, la chose est assez rare pour être soulignée…

La Société envisage alors de tenir des séances régulières privées et publiques, de faire paraître un Bulletin contenant les procès-verbaux de ses séances et le résumé des travaux qui seront présentés, de constituer une bibliothèque au moyen des dons qui lui seront faits, et des échanges de publications avec les autres sociétés savantes, d’organiser des collections dans les limites de ses moyens et de ses ressources.

En 1888 : la Société des études du Lot prend l’initiative d’ériger un monument à Marot. 1891 : l’Etat fait appel à Puech sur la recommandation de Paul Mantz et de Paul Larroumet, directeur des Beaux-Arts. 1892 : un bloc de marbre est mis à sa disposition pour le relief des Fleuves. L’oeuvre est envoyée à Cahors le 28 juillet. 1904 : inauguré en juillet sous la présidence de Léon Bourgeois. Calmon a exécuté les plans de l’architecte Rodolosse. Le bas-relief est offert par le ministère des Beaux-Arts.

L’exploration du gouffre de Padirac (le “trou du diable”) a été menée par Édouard-Alfred Martel à partir de 1889 avec l’appui du curé du village, l’abbé Joseph de Laroussilhe, un homme érudit, qui faisait le lien avec les villageois et facilitera l’achat de terrains par E-A. Martel lorsque celui-ci entreprendra d’ouvrir l’accès du site au public. Edouard Alfred Martel et Joseph de Laroussilhe sont tous deux membres de la Société des Etudes du Lot.

Aujourd’hui, avec plus de 430 adhérents et abonnés, la S.E.L. poursuit dans ses locaux de l’archidiaconé Saint-Jean (38, rue de la Chantrerie), l’action de ses prédécesseurs en tenant une séance mensuelle (1er jeudi de chaque mois, hors juillet-août-septembre), en publiant, depuis 1875, un bulletin trimestriel devenu la dernière revue à comité scientifique embrassant tout le territoire lotois (tirage à 600 ex.), en organisant des sorties et en ouvrant à tous ceux qui s’intéressent à l’histoire et au patrimoine local sa bibliothèque chaque mardi après-midi (14h – 17h).

“Afin de préserver de la destruction” les sites et objets d’arts, elle reste, plus que jamais, en etat de veille et mène des actions de sensibilisation. Ses collections (monnaies, fossiles, pièces archéologiques) ont été offertes au Musée Henri-Martin dont la S.E.L. est fondatrice.

Le site Internet societedesetudesdulot.org présente l’éventail de ses activités et offre des ressources actualisées au fil de ses publications.